19/01/2023
Le 10 Janvier 2023, Elisabeth Borne présentait aux Français son projet de réforme des retraites.
Ce projet, à la surprise générale, ne contenait pas de refonte structurelle du système de retraites comme avait pu le proposer Emmanuel Macron lors de son premier quinquennat mais bien un pur et simple recul de l'âge de départ à 64 ans, contre 62 à l'heure actuelle.
Ce volte-face du gouvernement, c'est d'abord le produit de son impuissance : minoritaire à l'Assemblée Nationale, il conduit à présent la politique de la nation par la compromission systématique avec LR et son président Eric Ciotti, dont on sent bien que les idées réactionnaires, conservatrices et ultra-libérales ont pesé dans la constitution de ce projet de loi.
Face à cette réforme injuste, l'ensemble des syndicats (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires...) appelait le peuple à descendre dans la rue pour défendre ses droits sociaux ce jeudi 19 Janvier. Répondant à l'appel, le MJS gersois a participé à la manifestation organisée à Auch.
Le rassemblement était impressionnant : plus de 5000 manifestants ont défilé dans les rues de la ville. Bravant le froid et le mauvais temps, le quart des auscitains est venu montrer au gouvernement que la force était au peuple !
Au cœur de l'action, les camarades présents dans la manifestation ont pu tracter en toute sérénité auprès des jeunes (et des moins jeunes !) en prévision de nouvelles adhésions à la fédération.
De façon plus générale et en dépit d'occasionnels refus, le constat est clair, net et sans équivoque : le Parti Socialiste est revenu des égarements où l'avait conduit le social-libéralisme dans l'opinion publique. Il faut à présent avancer dans le nouveau cadre de la Nupes pour continuer la lutte face aux tenants du libéralisme autoritaire ou de l'autoritarisme libéral.
Quentin, notre trésorier, vers 10h30 au départ du cortège
Le drapeau des Jeunes Socialistes continuera de flotter dans les cortèges aussi longtemps que la fédération existera dans le Gers !
Quand les syndicats sont associés, ils gagnent dans la rue.
Quand la gauche le sera, nous gagnerons dans les urnes.
Corto Centène-Bolognini
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