18/10/2022
Depuis le début de l'année 2022, la France et le monde sont frappés par une crise inflationniste de grande ampleur. A l'échelle européenne, l'inflation atteint environ 10% sur l'ensemble des produits vendus. Cette hausse inédite des prix trouve son fondement dans deux causes principales.
La première c'est la guerre en Ukraine. Depuis que Vladimir Poutine a lancé son armée dans un affrontement barbare afin de soumettre le peuple ukrainien à sa volonté dictatoriale, le coût de l'énergie et de certains produits agricoles a fortement augmenté. Ces ressources importées de l'Est sont vitales pour les économies occidentales : leur pénurie frappe évidemment nos systèmes économiques.
Et puis la deuxième raison, moins connue, moins discutée, moins questionnée, c'est la spéculation. Depuis que cette crise a débuté les grands capitaines d'industrie, les hordes de parieurs boursiers et les troupeaux d'actionnaires ont trouvé un prétexte fantastique afin de dépouiller les classes populaires. Ainsi de nombreuses denrées sont artificiellement augmentées dans le but de dégager des dividendes pour les actionnaires.
Face à ce vol éhonté des travailleurs français par la prédation spéculative, une hausse générale des salaires est devenue plus que nécessaire. En dépit des négociations syndicales, aucun accord n'a pu être trouvé pour une hausse supérieure ou égale au niveau de l'inflation.
En plus de cela, le gouvernement continue de mener en ce moment même la réforme des lycées professionnels afin de rapprocher encore un peu plus apprentissage et voie professionnelle. Cette méthode est bien entendue dénoncée par l'ensemble des syndicats lycéens de gauche (Unef, Fidl, UNL, Voix Lycéenne) qui condamne la volonté présidentielle de réduire la pluralité des formations professionnalisantes.
C'est pour cette raison qu'à Auch, le 18 Octobre 2022, le MJS 32 était présent lors de la grève aux côtés des syndicats pour faire entendre les revendications de la jeunesse.
Le MJS 32 au cœur du cortège sur la Place de la Libération
L'Animateur Fédéral Corto Centène-Bolognini aux côtés de lycéens grévistes
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